mercredi 13 juillet 2011

La Raie



Une espèce de raie terrestre à carapace qui reste enfouie dans le sable en laissant affleurer le système respiratoire qu'elle a sur le dos. C'est un peu tiré par les cheveux, mais j'ai fait ça après avoir longuement regardé le tableau "La Raie" de Chardin... Eh oui...

5 commentaires:

  1. J'y aurais plus vu une seconde mâchoire de défense , comme une mine , pour amputer les pieds des imprudents .Couic !

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  2. je me demandais si, quand vous êtes complètement immergé dans la création d'une de vos oeuvre vous rêvez de vos personnages et autre créatures et si oui sous quelle forme (chair,dessin, symbolique...)?

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  3. mmmh.. sans remettre en cause du tout le résultat, je ne peux m’empêcher de me poser la question sur forme/fonction (je sais c'est très pragmatique, mais j'ai toujours tendance à me dire que la fonction défini la forme - et vice versa).
    Du coup autant pour la raie je comprend sa forme (de manière triviale: forme plate= permet de se planquer en se posant sur les fonds sablonneux / forme "aérodynamique"= permet de glisser dans l'eau), autant pour cette raie terrestre je ne comprend pas sa forme (je parle de sa forme en "delta") pour quelle raison la nature lui aurait donné cette forme, car si elle est terrestre elle n'en a pas de nécessité, c'est plutôt encombrant (enfin sauf si air et gravité diffère et lui permette de glisser ...)
    et bon... je dois être le seul à avoir l'esprit mal tournée mais cet appareil respiratoire me fait quand même pas mal penser un hideux sexe féminin (et "l'oeil du ciel, tout de même pas mal à un orifice anal, quand à 15P, une sorte d'étron vivant :|)
    enfin bon, tout ça n’empêche pas que j'adore tout ça (les croquis :) )

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  4. Bon il y a une raison pour laquelle toutes ces bestioles se développent parfois de façon un peu anarchique, mais je ne peux pas expliquer pourquoi. Disons que dans le cas de la raie, cette espèce de carapace est une protection contre les prédateurs, mais surtout, elle lui permet de flotter dans une eau très acide, car elle vit dans un milieu très pluvieux, au fond de profondes gorges souvent sujettes aux crues éclairs. Et paf!
    Et sur son dos, ce sont bien des branchies externes, des poumons à vif, en quelque sorte.

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  5. Si on va dans le sens de la réflexion de tchim, on pourrait aussi se demander pourquoi un animal exposerait ainsi à ses prédateurs une partie si vitale et sensible de son anatomie (enfoui dans le sable, c'est pas le meilleur plan d'exposer aux prédateurs extérieurs des organes "à vif")...

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